Le président de la République vient de mettre un terme aux poursuites pendantes devant les tribunaux militaires de 333 détenus dans le cadre de la crise anglophone, cette mesure intervient alors que plusieurs séparatistes affluent au palais des Congrès pour participer au dialogue national.
Pour une bonne nouvelle ça en est une. Dans l’optique d’amplifier d’avantage le climat de détente déjà existant, Le Chef de l’Etat S.E Paul Biya choisit ce jour, 03 Octobre 2019 de libérer 333 détenus, mettant ainsi fin à leurs poursuites. Cette nouvelle fait suite à plusieurs qui ne cessent de s’emplir dans le compte des bonnes nouvelles de cet évènement unique dans l’histoire de notre pays.
Alors que les travaux étaient lancés et que les participants n’imaginaient pas que les milices armées seraient présentes, à 13 heures, lors du point presse de mi-journée, Georges Ewane , porte-parole du Grand Dialogue National annonçait la présence au travaux d’une fraction des « Ambaboys » venus du FAKO. Les participants, partagés entre la colère et la stupéfaction assistaient impuissants à ce qu’ils voyaient de leurs propres yeux. Des personnes qui terrorisaient leurs frères et sœurs du Nord-Ouest et Sud-Ouest s’exprimer ainsi librement. Malgré les larmes de leurs « chef de délégation » traduisant le regret, les participants frisaient le sentiment de révolte. Alors l’assistance réalisait la profondeur et le caractère extraordinaire du contenu du discours prononcé par le chef de l’Etat le 10 Septembre dernier.
Pendant que le millier d’acteurs convié au dialogue croyait avoir tourné la page du stress de la veille que, les forces de défense conviaient à nouveau la presse pour communiquer sur la délicatesse et la dangerosité des missions auxquelles elles sont confrontées sur le théâtre des opérations au Nord- Ouest et au Sud – Ouest. Des vidéos effroyables, insoutenables étaient diffusées tel un film d’horreur, une pure fiction, hélas c’était la réalité de notre pays. A 13h, de ce 03 Octobre, une autre vague d « Ambaboys » était au rendez-vous. Pour clôturer le tout, le Chef de l’Etat choisit de libérer 333 détenus dans le cadre de la crise anglophone. Que dire, seulement que la paix a un prix et le Cameroun tout entier paie le prix fort pour la paix.
Le Cameroun, jaloux de sa souveraineté, dénonce avec la dernière énergie toute tentative de désinformation venant des médias étrangers notamment, cette campagne mensongère dont il est victime venant de certains médias français. En tout cas le Cameroun ne se laissera pas faire !
Proposé par Simon Metsengue