Ils ont dit …

Ils ont dit …


Le ministre Grégoire Owona, Sécretaire Général adjoint du Comité Central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

J’ai bien aimé la remobilisation du Premier ministre qui nous a remontrés le chemin. Mais surtout j’ai été très impressionné que ces enfants nous rappellent notre devoir de prendre nos responsabilités. En effet, pendant que les chefs de guerre sont dans de belles villas, dans de beaux appartements, aux Etats unis, en Europe et partout, ils envoient les enfants tuer, souffrir le martyr.  Je pense que nous allons prendre nos responsabilités. Parce qu’il faut absolument que nous découvrons ce qui n’a pas marché pour envisager des solutions vraiment durables, pour un Cameroun meilleur et qu’on sorte d’ici sans francophone, sans anglophone mais seulement avec des camerounais. En conséquence nous avons le devoir de sortir tous vainqueurs. 


« Mes impressions de cette journée, sont très bonnes. Tout le monde qui a pris la parole, a dit ce qui était dans son cœur et tout le monde parlait sans peur, en toute sincérité. J’ai parlé de ce qui était dans mon cœur ».


« Mon attente est de voir le gouvernement mettre sur pied toutes les résolutions qui en sortiront de ce grand dialogue national ».


Pr. Desire AVOM
Homme de science, doyen de la faculté de sciences économiques à l’université de Dschang : « Mes attentes sont celles de tous les camerounais, le retour à la paix. Je suis honoré de participer à ce dialogue et contribuer modestement à ce que le retour à la paix soit définitif et durable pour que les activités économiques puissent redémarrer dans ces régions et apporter le développement dans notre pays ».


« Le grand dialogue a été convoqué pour résoudre un problème crucial, la crise qui sévit dans le Nord-Ouest et le Sud -Ouest. Nous attendons qu’à l’issue de ces travaux que le problème soit résolu et que la paix retrouve sa place dans notre pays. Je crois que les débats qui ont précédé ce dialogue, montrent que les camerounais veulent l’amélioration de leurs conditions de vie. Je pense que ce dialogue devrait ouvrir des voies pour rebooster la vie nationale et l’améliorer dans tous ses contours ».


« Nos impressions sont bonnes. Notre souhait est que les résultats soient bons pour tout le monde. Nous avons prié hier pour la paix et la réconciliation dans notre pays. Nous avons imploré le très haut que les travaux se passent dans la paix et se terminent dans la paix, la cohésion et continuent sa route vers le développement ».


Rev. Jean Luc PONDI
Baptist Native Church: « Ce matin est un grand jour pour le Cameroun. Nous sommes là dans le cadre de notre mission d’hommes de dieu, d’hommes d’église pour apporter notre contribution afin que la paix règne. Que le sang arrête de couler ». 


Elimbi LOBE,
Homme politique « Je souhaite que les participants se montrent humbles et disciplinés. Que les participants restent dans le canevas défini par l’élu de la nation. C’est le président Paul Biya qui est l’élu de la nation et c’est lui qui a convié tout ce monde à ce dialogue. Il nous a invités à l’effet de recueillir nos avis et nous ne devons donc pas nous prévaloir du pouvoir de faire autre chose que ce que le chef de l’Etat a défini pour que les conclusions soient fructueuses ».



Roger MILLA, ancien lion indomptable et ambassadeur itinérant
« Nous sommes déjà très satisfaits que tout le monde ait répondu présent. Si les uns et les autres avaient suscité autant d’intérêt par le passé, nous n’en serions pas là. Mais il n’est pas trop tard. C’est pour cela que nous sommes très contents de cette matinée. Nous espérons que d’ici le 04 Octobre, nous trouverons des solutions valables afin que le Cameroun soit toujours uni et que nous parlons toujours le même langage ». 


Elie SMITH, journaliste et secrétaire de la All Conference
« Mes attentes sont d’abord que ceux des enfants ayants déposés les armes volontairement, soient récompensés non pas en leur donnant de l’argent, mais en leur procurant du travail. Vous avez suivi le jeune ex combattant qui a dit avoir rejoint la milice par manque de travail. Il y a aussi en terme politique, quand on dit la jeunesse ou la rénovation, on doit faire la promotion de ces jeunes. Je trouve que ces jeunes doivent avoir du boulot pour qu’ils ne soient plus manipulés comme ils l’ont été. Autre chose que je souhaite, c’est que tout le monde qui vient participer ici, vienne avec un esprit de transparence, d’honnêteté et d’amour ».    



James ONOBIONO homme d’affaires :
« la cérémonie d’ouverture s’est bien passée. Les articulations, le discours du Premier ministre et l’interventions des ex combattants montrent qu’on peut fonder beaucoup d’espoir pour le retour à la paix. En fait, le but de cet exercice est de créer des conditions pour que progressivement la paix revienne au Cameroun.  C’est la raison pour laquelle nous sommes là pour soutenir ce mouvement et l’accompagner. Notre intérêt à tous est de contribuer à ce que la paix revienne dans notre pays ».  


Cabral LIBII, homme politique, Président national du PCRN : « Il y a unanimité sur les attentes : le retour à la paix. Maintenant, le retour à la paix est conditionné par un certain nombre de résolutions qu’il faut prendre ici. A ce propos, nous avons formulé des propositions. Nous sommes ici avec ces propositions et nous en avons donné copie au Premier ministre dans le cadre des consultations préalables ».


Alice SADIO, Présidente de l’AFP : 
« J’ai été particulièrement touché par les prières faites à la cérémonie d’ouverture par les hommes de Dieu. Ils ont exhorté les participand<<ts de ce dialogue à avoir un esprit de paix, à avoir un cœur disposé au pardon mutuel et à l’esprit de pardon ».