Le système judiciaire réajuste sa balance

Ils sont connus. Les membres de la commission sur le système judiciaire ont été élus ce 30 septembre 2019, par l’assemblée des participants au grand dialogue national. Ils auront pour mission d’étudier toutes les propositions concrètes qui ont été formulées en vue d’apporter des réponses claires et précises à la crise dans les régions du Nord – ouest et du Sud – ouest.

C’est dans la salle de réunion B du palais des Congrès de Yaoundé que les membres de la commission sur le système judiciaire, ont procédé au démarrage effectif des travaux. L’ordre du jour n’étant pas fixé, les débats sont néanmoins encadrés voire orientés sur un certain nombre de questions qui n’ont pas pu trouver réponse lors des différentes consultations qu’avait effectué le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des sceaux, Laurent Esso, suite aux revendications corporatistes. Il convient de souligner que chaque participant a la possibilité de contribuer aux échanges. Tout le monde peut prendre la parole. Tout le monde peut contribuer à améliorer le système judiciaire à travers des propositions concrètes. L’on peut d’ailleurs observer la présence effective des ex-combattants dans la salle abritant les assises. La liberté d’expression et d’opinions, a donc été respectée afin de garantir à tous, un débat libre et sans exclusive en vue d’une réponse communément partagée aux préoccupations des différentes corporations du système judiciaire camerounais.

Le Grand Dialogue National augure donc de très belles résolutions. Les fils et filles de la République, sont à cet effet montés au créneau avec de belles idées qui, certainement ne manqueront pas d’être exploitées au sortir de ce grand rendez – vous de l’histoire. « La société camerounaise sera plus juste dès lorsqu’elle fonctionnera sur le respect de trois principes : les libertés pour tous, l’égalité devant les droits et obligations et la prise en compte des inégalités infligées aux démunis », affirme Paul Biya, homme de droit, de paix et de justice sociale, dans son livre Pour le libéralisme communautaire, publié aux éditions favre. Pour ainsi dire, le Cameroun est en marche. Il se dirige avec sérénité vers une République exemplaire avec « une application rationnelle de la justice distributive autant que commutative et où le citoyen, conscient de ses droits et prérogatives, attend de ses dirigeants qu’ils corrigent les injustices et promeuvent l’égalité des chances, des devoirs et des droits », a – t – il ajouté. Une vision de la justice sociale qui devrait davantage réunir tous les acteurs de la vie politique camerounaise.

Par Maxime Mama

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